La procrastination est le pire fléau lorsqu'on est entrepreneur. On ne peut pas se le permettre.
Principalement parce que nous avons 1,000 choses à faire et que si nous n'avançons pas, rien ne se passe.
Le projet est à l'arrêt.
Vous ne pouvez pas vous plaindre que le chiffre d'affaires de votre side project ne décolle pas, si tout ce que vous avez fait de votre week-end c'est regarder Netflix.
Et pourtant, tout le monde est confronté à l'envie de procrastiner : une fois par semaine, une fois par jour ou une fois par heure (pour les moins chanceux d'entre nous).
On connait tous cette personne qui avait 6 mois pour écrire son mémoire et qui a fini par le pondre en 1 semaine à coup de nuits blanches !
(Oui, c'est du vécu 😅)
Au moment où il faut s'y mettre c'est comme si nous n'étions plus aux commandes de notre tête. Notre alter-ego, assoiffé de besoin de reconnaissance immédiat va se mettre en marche.
En moins d'une seconde, on se retrouve à scroller sur Instagram.
(Oui, c'est du vécu aussi 🤫)
Quand nous procrastinons, nous activons les circuits de récompenses les plus courts.
Notre cerveau veut du plaisir, tout de suite :
Toutes ces actions sont faites pour créer des décharges d'endorphine et de dopamine. Les hormones qui donnent de la satisfaction rapidement.
Voici l'illustration (tellement vraie !) de ce qui se passe dans nos têtes de procrastinateur (par Tim Urban) :
Arrive le moment où l'échéance approche. D'un coup, c'est la panique. Et, vous vous mettez à travailler jusqu'à épuisement pour rattraper le retard.
C'est là où on est au pied du mur.
Certains arrivent à être plus efficaces que jamais dans ces conditions. Comme s'il fallait sentir que tout pouvait échouer pour trouver la force de s'y mettre.
Mais, dans le pire des cas, beaucoup de gens abandonnent et finissent pas se décourager en se disant qu'ils ne pourront jamais tout faire dans le temps imparti.
La procrastination est source de stress !
Même lorsque vous êtes sur votre canapé, vous savez que votre "to do" vous attend. Vous y pensez en même temps que vous regardez la saison 2 de Lupin.
Même si vous allez finir par vous y mettre, ce que vous produirez sera de moins bonne qualité. Forcément, il n'y a pas le temps pour peaufiner et rectifier les erreurs.
Enfin, ceux qui procrastinent laissent généralement peu de place à leurs loisirs. En effet, il n'y a que 2 modes : la procrastination et la panique. En procrastination, vous savez que vous devriez travailler ce qui vous empêche de prévoir un planning de divertissement.
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Contrairement aux idées reçues, personne n'est multitâches. Le meilleur moyen d'exécuter les choses vite et bien c'est d'être concentré.
D'ailleurs c'est le moment de dire au revoir à toutes vos notifications de téléphone :D
À chaque fois que vous vous déconcentrez, votre niveau de concentration diminue.
C'est le moment où vous traitez des sujet de fond.
"Deep work (travail profond) : Tâches professionnelles effectuées dans un environnement dépourvu de distraction qui pousse les capacités cognitives au meilleur de leur limite. Ces efforts créent une valeur unique, améliorent vos performances et sont difficiles à copier"
Vous avez forcément déjà ressenti l'état de "flow". Celui où tout coule de source, les idées vous viennent et vous vous avancez facilement.
Le travail profond (deep work) est fait pour vous aider à atteindre cet état de flow plus rapidement.
Personnellement, chaque lundi après-midi est bloquée pour rédiger la newsletter. Je sais que ce jour-là, je ne peux accepter aucun rendez-vous, ni aucune autre tâche.
Et, toutes les semaines, c'est la même chose.
Mon cerveau est conditionné pour être performant sur cette tâche précise, à ce moment-là. Et, il facilite l'entrée en travail profond.
Dans le no call / no meeting, l'idée est de remplacer un maximum d'appel ou de rendez-vous par de l'écrit.
Pourquoi ?
Avec l'écrit, vous obligez vos interlocuteurs à formuler leur demande clairement. Et, vous serez plus efficace pour y répondre.
Il suffit de dire : "si tu as une question, pose-la-moi par écrit"
Les réunions sont un gouffre financier.
Imaginons la réunion suivante de 8 personnes. Elle dure 1h30 :
Admettons que le salaire moyen de ces personnes soit de 4k€/mois.
Le coût de cette réunion est de 460€ !
Sachant que, selon un sondage IFOP publié fin 2018, 92% des cadres participent régulièrement à des réunions, avec une moyenne de 4 heures par semaine.
Je vous laisse faire le calcul !
Voici un outil pour estimer le coût de vos réunions.
Le pire dans tout ça c'est que moins de la moitié des personnes estiment que les réunions sont productives.
Chez Germinal, on a appliqué 3 principes simples pour toutes nos réunions.
💡Ce que je viens de vous dire représente moins de 1% de la formation de Grégoire dans l'antichambre.
Depuis mon arrivée chez Germinal, l'inbox zéro est de loin la pratique qui a le plus changé ma vie !
Le principe est simple : chaque fois que vous recevez un email, vous ne pouvez faire que 3 actions :
L'objectif est d'avoir une boite email vide à la fin de chaque journée pour éviter la charge mentale et les oublis.
Lorsqu'on a une liste de tâche, on fait l'erreur d'avoir une granularité trop forte dans notre "To do".
Par exemple : "Écrire une newsletter".
Le problème est que cette tâche n'est pas précise.
Le mieux est de décomposer vos tâches en un maximum de sous-tâches :
En décomposant vos tâches :
💡 Voyez ça comme les niveaux d'un jeu !
Il s'agit d'un tableau d'avancée des tâches.
Il est constitué de 4 colonnes que l'on remplit en équipe chaque semaine :
Chaque tâche (les carrés) peuvent se déplacer sur les colonnes en fonction de l'avancé des projets.
Elles possèdent plusieurs caractéristiques :
J'ai commencé à bosser sur cette organisation et c'était un changement radical.